La FICT (Fédération Française des Industriels Charcutiers, Traiteurs, Transformateurs de Viandes) prend, bien sûr, ce rapport au sérieux. Cependant, les conclusions de ce rapport doivent être regardées dans le contexte de chaque pays (produits et types de cuisson, mode de vie, …). Le cancer est une maladie qui implique de multiples facteurs non-alimentaires et alimentaires et les travaux internationaux de l’IARC (International Agency for Research on Cancer) ne tiennent pas compte des spécificités locales (nature des produits, consommations réelles…). En outre, le risque relatif avancé reste très faible en comparaison d’autres facteurs de risques. Autre point important à prendre en compte : les données du CIRC ne concernent que les populations consommant des charcuteries au-delà de 50g / jour. Or, en France la consommation quotidienne de charcuterie est de 36g / jour.
Que pensez-vous du rapport de l’IARC (International Agency for Research on Cancer) sur les viandes transformées et le cancer ?
Publié le: 07 Juil 2016 à 18 heures.